Frisson à Beauvais
2006

Une chorégraphie sur le pouvoir de la métamorphose des êtres qui donne à voir un monde aussi illusoire que tangible.
Une traverse du monde des ombres comme une matière qui se prête aux manipulations et au dédoublement. Les danseurs jouent avec leurs ombres projetées à travers un dispositif vidéo.
Avec Frisson, inlassablement, Pàl Frenàk poursuit son exploration des instincts, d’une mémoire irréductible des corps. Une chorégraphie sur le pouvoir de la métamorphose des êtres qui donne à voir un monde aussi illusoire que tangible.
Dans des effets matières de prime abord éthérées, de transparences et de reflets, l’ombre prend vie dans une couleur laiteuse matricielle. Elle s’incarne pour se faire trace-empreinte comme dotée d’une intelligence autonome et opaque.